Fabrication de la liasse

Amendement n°II-AE35

Déposé le samedi 7 octobre 2023
Discuté
Rejeté
(mercredi 11 octobre 2023)
Photo de madame la députée Laurence Robert-Dehault
Photo de monsieur le député Jérôme Buisson
Photo de monsieur le député Sébastien Chenu
Photo de monsieur le député Thibaut François
Photo de madame la députée Stéphanie Galzy
Photo de monsieur le député Alexis Jolly
Photo de monsieur le député Michel Guiniot
Photo de madame la députée Marine Hamelet
Photo de madame la députée Marine Le Pen
Photo de madame la députée Yaël Ménaché
Photo de monsieur le député Kévin Pfeffer

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Aide économique et financière au développement0322 068 000
Renforcement des fonds propres de l'Agence française de développement00
Solidarité à l'égard des pays en développement085 059 359
Restitution des "biens mal acquis"00
TOTAUX0407 127 359
SOLDE-407 127 359
Exposé sommaire

Depuis plus de 70 ans, la France s’est dotée d’une institution participant à « l’aide au développement » des pays les plus pauvres ou enregistrant des retards en matière de droits sociaux, d’égalité homme-femme ou d’impératifs climatiques.

Si l’AFD s’auto-finance pour une partie de ces aides, ses fonds sont également alimentés par les contribuables français à hauteur de plusieurs milliards d’euros par an.

Après plusieurs décennies, force est de constater que la mise en œuvre de cette politique n’a pas permis d’obtenir les résultats escomptés et nécessite quelques rééquilibrages.

D’une part, les avancées constatables en termes de développement restent limitées. D’autre part, malgré les milliards d’euros d’investissements français, le continent africain nourrit depuis quelques années une défiance envers la France, ayant notamment conduis au retrait d’une bonne partie des troupes militaires françaises dans des zones ayant pourtant bénéficié d’importantes ressources provenant de l’AFD.

En outre, des États comme les Comores, font toujours partie de la liste des pays prioritaires de l’AFD, tout en entretenant un narratif politique officiel hostile envers la France et en menant une politique migratoire invasive et violente envers Mayotte dont ils réclament la souveraineté.

Enfin, l’AFD intervient depuis des décennies dans des États se montrant peu coopératifs avec le gouvernement français lorsqu’il s’agit de récupérer leurs ressortissants se trouvant en France en situation irrégulière.

Cet amendement prévoit donc de revenir sur les augmentations de crédits des actions d’aides économique et financière bilatérales des programmes 110 et 209. In fine, il conviendrait de suspendre les aides des pays affichant une hostilité explicite envers la France ou se montrant peu coopératif avec elle.