Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF1681

Déposé le vendredi 20 octobre 2023
Discuté
Rejeté
(mercredi 25 octobre 2023)
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt010 000 000
Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation10 000 0000
Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture00
Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)00
Soutien aux associations de protection animale et aux refuges00
TOTAUX10 000 00010 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Cet amendement vise à renforcer les moyens matériels et humains permettant la mise en œuvre de la surveillance active du risque de transmission à l’homme du virus de l’influenza aviaire.

Le concept « One Health », mis en avant depuis le début des années 2000 notamment par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), repose sur la conscience des liens étroits existant entre la santé humaine, celle des animaux et l’état écologique global de la planète. 

Les épizooties dans leur ensemble, y compris l’influenza aviaire, doivent être pensées dans ce cadre global. Ainsi que le souligne l’Anses : “Au moins 60 % des maladies humaines infectieuses ont une origine animale”. Le covid-19 est bien né dans un marché aux animaux vivants de Wuhan.

Selon l'Institut Pasteur, le renforcement des mesures de surveillance active à l’interface entre l’homme et l’animal suppose des moyens très conséquents, et se heurte à des difficultés en termes de faisabilité, notamment en période de circulation active des virus influenza saisonniers (nécessité a minima d’un sous-typage des virus voire d’un séquençage pour faire la distinction entre grippe saisonnière et grippe zoonotique). Elle suppose également une très bonne adhésion de l’ensemble des acteurs concernés et une prise en compte des conséquences économiques éventuelles qui en découlent.


Pour financer ces moyens matériel et humain, nous proposons de minorer de 10 millions d’euros en AE et CP l’action 22 “Gestion des crises et des aléas de la production agricole” du programme 149 “Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt” au profit de l’action 02  “Santé et protection des animaux” du programme 206 “Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation”.


Nous invitons évidemment le gouvernement à lever le gage.