- Texte visé : Projet de loi de finances pour 2024, n° 1680
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire
- Mission visée : Recherche et enseignement supérieur
Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :
(en euros) | ||
Programmes | + | - |
Formations supérieures et recherche universitaire | 0 | 0 |
Vie étudiante | 0 | 0 |
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires | 0 | 5 000 000 |
Recherche spatiale | 0 | 0 |
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables | 0 | 0 |
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle | 0 | 0 |
Recherche duale (civile et militaire) | 0 | 0 |
Enseignement supérieur et recherche agricoles | 0 | 0 |
Service public de l'orientation dans l'enseignement supérieur(ligne nouvelle) | 5 000 000 | 0 |
TOTAUX | 5 000 000 | 5 000 000 |
SOLDE | 0 |
Par cet amendement nous souhaitons accorder les moyens à l’une des priorités du premier quinquennat du président : l’orientation des étudiants. Si les mesures adoptées prévoient de renforcer le rôle d’orientation des étudiants par les enseignants, il convient de recruter en nombre suffisant des professionnel spécialement formés sur ces questions. Nous regrettons ne pas avoir pu constater cette hausse.
Les procédures de sélection à l’entrée des formations ont contraint de nombreux étudiants à suivre des formations par défaut. Beaucoup d’entre eux voulant éviter de se retrouver sans aucune option de poursuite d’études, ils ont préféré suivre des filières ne relevant pas de leur choix. Ces tendances sont opposées à la mission d’émancipation de l’enseignement supérieur et contribue malheureusement à l’augmentation du taux d’échec.
Nous constatons par ailleurs ces dernières années de nombreuses fermetures de CIO ainsi que des financements diminués de l’Onisep. Or, les instances d’orientation dans l’enseignement sont cruciales puisque de nombreux étudiants ne savent pas nécessairement quelle poursuite d’étude envisager dans l’enseignement supérieur.
Un réel service d’orientation permettrait d’augmenter le personnel d’orientation, formé en continu, et ainsi d’élargir les horizons professionnels des étudiants, et de participer à l’émancipation véritable.
Ce service doit pouvoir accompagner les élèves avant leur entrée dans l’enseignement supérieur, mais aussi pendant leur parcours académique.
Pour respecter les règles de recevabilité financière, nous proposons dans cet amendement de transférer des crédits de l’action 02 « Agence nationale de la recherche » du programme 172 à hauteur de 5 millions d'euros en AE et en CP vers un nouveau programme « Service public de l'orientation dans l'enseignement supérieur ». Notre intention n'est pas de ponctionner le programme 172 et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.