Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF721

Déposé le jeudi 19 octobre 2023
Discuté
Rejeté
(mercredi 25 octobre 2023)
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Action de la France en Europe et dans le monde1 200 0000
Diplomatie culturelle et d'influence01 200 000
Français à l'étranger et affaires consulaires00
TOTAUX1 200 0001 200 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Cet amendement, présenté par le groupe Écologiste-NUPES, vise à augmenter la contribution de la France à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). L’OIAC a joué un rôle crucial dans la supervision de la destruction de ces équipements, comme cela a été le cas récemment avec l’élimination des dernières armes chimiques des États-Unis. Cependant, la menace persiste avec des pays qui ne sont pas parties à la Convention de 1997 et qui en possèdent encore.
 
La situation en Syrie est un exemple poignant de l’importance de l’OIAC et de la nécessité de renforcer son action. Les attaques chimiques en Syrie ont causé des souffrances indicibles et ont été largement condamnées par la communauté internationale. En augmentant notre contribution à l’OIAC, la France peut jouer un rôle déterminant dans la prévention de l’utilisation de ces armes et dans le renforcement des mécanismes internationaux pour tenir les auteurs responsables.
 
La Russie et la Syrie doivent se conformer à la Convention et reconnaître leurs programmes non déclarés, qui ont été utilisés pour commettre des atrocités.
 
Par ailleurs, dans le contexte du changement climatique, les conflits liés aux ressources, tels que l’eau et les terres arables, sont susceptibles de s’intensifier, augmentant ainsi le risque de déplacement de populations et de tensions géopolitiques. Les armes chimiques pourraient être utilisées dans ces conflits futurs si des mesures préventives et dissuasives ne sont pas renforcées maintenant.
 
Cet amendement propose donc d’augmenter 1 200 000 €  les crédits (en AE et CP) alloués à l’action 04, « Contributions internationales » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ». Et réduit d’un montant correspondant de 1 200 000 € l’action 05 « Agence pour l’enseignement français à l’étranger » du programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence ».
 
La diminution des crédits d’un montant correspondant est imposée par l’article 40 de la Constitution à travers l’obligation d’un gage financier à toute nouvelle mesure. Nous espérons que le Gouvernement reprendra cette mesure et lèvera ce gage.