Fabrication de la liasse

Amendement n°II-CF801

Déposé le jeudi 19 octobre 2023
Discuté
Adopté
(mercredi 25 octobre 2023)
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Aide économique et financière au développement12 000 0000
Renforcement des fonds propres de l'Agence française de développement012 000 000
Solidarité à l'égard des pays en développement00
Restitution des "biens mal acquis"00
TOTAUX12 000 00012 000 000
SOLDE0
Exposé sommaire

Le présent amendement du groupe Écologiste-NUPES propose une augmentation des crédits de paiement alloués au Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM), dans le but de renforcer son action et de soutenir davantage de projets innovants dans les domaines prioritaires identifiés dans sa stratégie 2023‑2026, notamment dans la conservation de la biodiversité et la gestion durable des territoires agricoles et forestiers.

Le FFEM, depuis sa création en 1994, a joué un rôle crucial dans le soutien de projets ayant un impact significatif et durable sur l’environnement mondial, notamment dans la lutte contre le changement climatique, la protection de la biodiversité, et la lutte contre la dégradation des terres et des eaux. Cependant, face à l’urgence écologique et climatique, qui est sans doute le défi majeur de notre siècle, les efforts doivent être amplifiés.

La crise écologique en cours n’est pas seulement un défi environnemental, mais aussi un défi social, économique et politique. Les conséquences du changement climatique, de la perte de biodiversité et de la dégradation des écosystèmes ont des répercussions profondes sur les sociétés humaines, en particulier sur les populations les plus vulnérables.

La stratégie 2023‑2026 du FFEM a identifié des thématiques prioritaires pertinentes et urgentes. Toutefois, l’ampleur des défis écologiques auxquels le monde est confronté nécessite une mobilisation accrue des ressources financières pour soutenir des projets à la hauteur des enjeux.

L’amendement vise à :

• Souligner l’urgence d’agir face à la crise écologique et de renforcer le soutien financier aux initiatives environnementales mondiales ;
• Encourager le Gouvernement à intensifier ses efforts dans la lutte contre le changement climatique et la dégradation de l’environnement, en particulier dans les pays en développement ;
• Affirmer la nécessité d’une transparence accrue et d’un suivi parlementaire dans la gestion et l’utilisation des crédits alloués au FFEM ;
• Soutenir des projets qui ont un impact direct et tangible sur les populations locales et les écosystèmes, en particulier dans les domaines de la conservation de la biodiversité et de la gestion durable des territoires.

Cet amendement est un appel à l’action, un appel à ne pas rester passif face à la catastrophe écologique. C’est un appel à placer l’écologie et la justice environnementale au cœur de notre action extérieure et de notre coopération au développement.

Cet amendement propose donc d’abonder de 12000000 € les crédits (en AE et CP)  dédiés à l’action 02 « Aide économique et financière bilatérale » du programme 110 « Aide économique et financière au développement ». Et réduit d’un montant correspondant de 12000000€ l’action 01 « Renforcement des fonds propres de l'Agence française de développement » du programme 365 « Renforcement des fonds propres de l'Agence française de développement ».

La diminution de crédits d’un montant correspondant est imposée par l’article 40 de la Constitution à travers l’obligation d’un gage financier à toute nouvelle mesure. Nous espérons que le Gouvernement reprendra cette mesure et lèvera ce gage.