Fabrication de la liasse
Tombé
(mercredi 25 octobre 2023)
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Ian Boucard
Photo de monsieur le député Jean-Luc Bourgeaux
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de madame la députée Michèle Tabarot
Photo de monsieur le député Vincent Seitlinger
Photo de monsieur le député Meyer Habib
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Francis Dubois
Photo de madame la députée Isabelle Périgault
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Taite
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Philippe Juvin
Photo de monsieur le député Nicolas Forissier
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Dino Cinieri
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Nicolas Ray

I. – À la troisième ligne de l’avant-dernière colonne du tableau de l’alinéa 3, substituer au montant : 

« 15,3 »

le montant :

« 15,2 ».

II. – En conséquence, à la même ligne de la dernière colonne du même tableau du même alinéa, substituer au montant :

« 1,9 »

le montant :

« 2 ».

III. – En conséquence, à l’avant-dernière ligne de l’avant-dernière colonne dudit tableau dudit alinéa, substituer au montant :

« 610,5 »

le montant :

« 610,4 ».

IV. – En conséquence, à la même ligne de la dernière colonne du même tableau du même alinéa, substituer au montant : 

« -9,6 »

le montant :

« -9,5 ».

V. – En conséquence, à la dernière ligne de l’avant-dernière colonne du même tableau du même alinéa, substituer au montant :

« 610,9 »

le montant :

« 610,8 ».

VI. – En conséquence, à la même ligne de la dernière colonne du même tableau du même alinéa, substituer au montant : 

« -8,8 »

le montant :

« -8,7 ».

Exposé sommaire

Cet amendement est un amendement d’appel visant à attirer l’attention du Gouvernement et de la Représentation national sur la situation des infirmiers et infirmières. 

 

Nous les avons applaudis tous les soirs à 20h pendant le confinement pour leur dévouement face à une des plus grosses crises sanitaires. Mais aujourd’hui, la réalité du terrain pèse toujours sur les infirmiers.

Les infirmiers libéraux se relaient 365 jours par an pour assurer le maintien, le retour à domicile de nos ainés, de nos enfants, de nos proches mais aussi l’accompagnement jusqu’au dernier souffle pour d’autres.

Ils sont parfois l’une des seules personnes que les patients voient au cours de leur journée. Nous représentons le lien avec le médecin, la famille (si il y en a !), l’assistante sociale, la mairie (pour les portages des repas), les pharmacies, les laboratoires.

Leur rôle ne se limite pas seulement à soigner, mais à informer, rassurer les familles ou encore coordonner les soins.

Leurs indemnités kilométriques sont passées de 2,30€ en 2009 (avenant 1) à 2,50€ en 2012 (avenant 3) et n’ont depuis plus été réévaluées. Que dire de l’aide gouvernementale de 0,04€ qui a eu lieu durant les six derniers mois ? Le coût du déplacement des kinésithérapeutes s’élève à 4€. Le coût du déplacement des médecins en fonction de l’horaire d’intervention varie entre 10€ et 43,5€. Comment expliquer cette différence ?

En comparaison, selon l’Insee sur l’année 2009, le prix moyen du gazole était de 1,01€ contre 1,86€ en 2022. Le prix de l’essence augmente de 85% quand le tarif de nos déplacements augmente de 8,7% sur la même période.

La dégressivité du tarif des soins est un fonctionnement inacceptable ! Ils demandent le paiement de tous les soins effectués à taux plein.

D’autre part, la nomenclature est obsolète. Le glissement vers l’ambulatoire amène les infirmiers à prodiguer des soins qui ne sont pas répertoriés dans la NGAP et ne sont donc pas rémunérés à leur juste valeur.

Où est le Gouvernement pour nos infirmiers ?