- Texte visé : Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2024, n° 1682
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport permettant d’évaluer l’insuffisance de la dotation accordée au IV de l'article 41.
Cet amendement souhaite alerter sur l’insuffisance des fonds accordés à l’ONIAM qui engendre de multiples conséquences, notamment concernant l’indemnisation des victimes de la Dépakine : Ces victimes ne sont pécuniairement pas suffisamment indemnisées. Souvent les montants accordés ne peuvent pas couvrir l’entièreté du préjudice causé, avec des séquelles à vie et dont la prise en charge financière est extrêmement lourde. De plus, l’ONIAM ne dispose pas de suffisamment de personnel. Cette situation de sous-effectif entraîne inévitablement des délais très longs de traitement des dossiers d’indemnisation. Dans certains cas, des victimes décèdent avant de voir leur demande aboutir. Ces graves défaillances laissent des familles dans le désarroi le plus complet. Et comble de l’injustice, le premier coupable de cette situation, le laboratoire SANOFI, se déleste de toute responsabilité et refuse d’indemniser les victimes! C’est donc l’argent public qui continue d’indemniser les victimes pendant que Sanofi fait état de dividendes record. L’association APESAC mène ce combat depuis de nombreuses années mais rien ne change. Pendant que Sanofi s’en tire à bon compte se cachant derrière des délais de justice interminables, les familles souffrent. Il est grand temps d’obliger ces laboratoires à réparer les préjudices causés.