Fabrication de la liasse

Amendement n°3304

Déposé le mardi 24 octobre 2023
En traitement
Photo de monsieur le député Paul Christophe
Photo de monsieur le député Laurent Marcangeli
Photo de monsieur le député Frédéric Valletoux
Photo de monsieur le député François Gernigon
Photo de monsieur le député Xavier Albertini
Photo de monsieur le député Henri Alfandari
Photo de monsieur le député Xavier Batut
Photo de madame la députée Béatrice Bellamy
Photo de monsieur le député Thierry Benoit
Photo de madame la députée Agnès Carel
Photo de monsieur le député Yannick Favennec-Bécot
Photo de madame la députée Félicie Gérard
Photo de monsieur le député François Jolivet
Photo de monsieur le député Loïc Kervran
Photo de madame la députée Stéphanie Kochert
Photo de monsieur le député Luc Lamirault
Photo de monsieur le député Jean-Charles Larsonneur
Photo de madame la députée Anne Le Hénanff
Photo de monsieur le député Didier Lemaire
Photo de madame la députée Lise Magnier
Photo de madame la députée Naïma Moutchou
Photo de monsieur le député Jérémie Patrier-Leitus
Photo de monsieur le député Christophe Plassard
Photo de monsieur le député Jean-François Portarrieu
Photo de madame la députée Marie-Agnès Poussier-Winsback
Photo de monsieur le député Philippe Pradal
Photo de madame la députée Isabelle Rauch
Photo de monsieur le député Vincent Thiébaut
Photo de monsieur le député André Villiers
Photo de madame la députée Anne-Cécile Violland

Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité

I. – Au premier alinéa du I de l’article 53 de la loi n° 2018‑727 du 10 août 2018 pour un État au service d’une société de confiance, l’année : « 2023 » est remplacée par l’année : « 2024 ».

II. – Les frais d’ingénierie et d’évaluation de l’expérimentation mentionnée à l’article 53 de la loi n° 2018‑727 du 10 août 2018 pour un État au service d’une société de confiance sont financés par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.

Exposé sommaire

Le présent amendement vient concrétiser un objectif de la dernière stratégie pour les aidants (2023 – 2027), qui entend « structurer l’offre de relayage à domicile ». Le relayage est une offre de répit de longue durée. C’est une structure d’accueil sécurisée et offrant une solution de répit alternative à celles existant aujourd’hui. Cette dérogation expérimentale a permis la mise en oeuvre du relais, et donc du répit du proche aidant d’une personne en perte d’autonomie, par l’intervention continue d’un professionnel unique, de 36 heures au moins jusqu’à 6 jours consécutifs, à domicile ou en lieu de séjour, dans le respect du droit européen. C’est un dispositif de répit qui encourage un
accompagnement du couple aidant/aidé pour arriver à améliorer la relation du binôme. Ce peut être une solution de répit court qui amène à un répit plus long avec une adaptation en fonction du parcours de vie de l’aidant. Cet amendement vise à prolonger d’un an l’expérimentation pour affiner son évaluation, préciser la nature des contrats de travail, en l’attente du rapport de la Direction générale de la cohésion sociale, avec un soutien financier de la CNSA. Sans prolongement, ce sont des centaines de famille en France qui se retrouveront sans solution au 1 er janvier 2024. Ce sont des aidants qui devront, dans l’urgence, se tourner vers d’autres dispositifs surement inadaptés à leurs besoins et attentes.