Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député François Cormier-Bouligeon
Photo de madame la députée Brigitte Klinkert
Photo de madame la députée Julie Delpech
Photo de monsieur le député Christophe Marion
Photo de monsieur le député Lionel Vuibert
Photo de monsieur le député Bertrand Bouyx
Photo de monsieur le député Damien Abad
Photo de monsieur le député Jean Terlier
Photo de monsieur le député Stéphane Mazars
Photo de monsieur le député Stéphane Buchou
Photo de monsieur le député Bertrand Sorre

Le Gouvernement remet un rapport au Parlement, avant le 31 décembre 2024, sur l’opportunité d’élargir la protection fonctionnelle aux élus ayant cessé leurs fonctions lorsque ceux-ci sont victimes de violences, menaces ou outrages jusqu’à 6 ans après la fin de leur fonction.

Exposé sommaire

Amendement de repli.

Notre pays redécouvre toute la fragilité de l’État de droit et des valeurs démocratiques. La violence envers les élus atteint aujourd’hui un seuil inacceptable. Nos maires, maires adjoints, conseillers municipaux, départementaux et régionaux incarnent les premiers maillons de la chaîne républicaine, dont les parlementaires, députés et sénateurs, sont les maillons suivants. Ils sont les porte-voix de nos concitoyens et les artisans d’une vie harmonieuse en société dans nos territoires.

Les élus confrontés à cette recrudescence d’attaques se découragent à entamer les démarches nécessaires pour dénoncer lesdites incivilités et violences et faire condamner leurs auteurs. Ce découragement tente à accélérer les démissions des élus locaux en cours de mandat.

Les décisions des élus peuvent produire des effets après la cessation de leur mandat. Ils sont alors en incapacité d'être protégés au titre de la protection fonctionnelle, alors même que leur décisions ont été prises dans le cadre de leur fonction. En cas de décision jugée défavorable par leurs administrés, un risque plane sur la sécurité des anciens élus. Cela n'est pas acceptable et ne peut être toléré. 

C'est pourquoi cet amendement demande qu'un rapport vise à évaluer la proposition d'étendre la protection fonctionnelle aux anciens élus durant les six années postérieures à la cessation de leur mandat.