- Texte visé : Proposition de loi, adoptée par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, renforçant la sécurité des élus locaux et la protection des maires, n° 1713
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République
I. – À l’alinéa 4, supprimer les mots :
« ou tout candidat déclaré publiquement, ».
II. – En conséquence, au même alinéa, après les mots :
« d’assurance »,
insérer les mots :
« ou qui a été radié de l’assurance sans raison valable, ».
L'amendement va dans le sens de l'article 9 qui permet de saisir le bureau central de tarification lorsqu'un titulaire d'un mandat électoral voit qu'il est mis fin à son contrat d'assurance sans raison valable. Dans le cas où le contrat a toujours été respecté et que l'élu prouve sa bonne foi, l'assurance doit impérativement motiver sa décision si la rupture du contrat est à son initiative. En effet, sans motif valable, l'élu se retrouve en difficulté pour retrouver une assurance. Il parait impensable aujourd'hui que les élus soient pénalisés par leur statut de "personnalité politiquement exposée".