Fabrication de la liasse

Amendement n°CL1060

Déposé le jeudi 23 novembre 2023
Discuté
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Le présent article durcit de manière très inquiétante les conditions d’accès au regroupement familial.
 
Comme l’a souligné la Défenseure des droits lors de son audition devant les rapporteurs de la commission des lois, augmenter de 18 à 24 mois la durée de séjour régulier pour pouvoir déposer une demande de regroupement familial apparaît contraire au droit de vivre en famille, en plus d’être inopportun au regard des délais d’instruction des demandes de regroupement familial.
 
Conditionner le regroupement familial au fait de disposer d’une assurance maladie et de « ressources stables et régulières » tout en excluant certaines aides sociales comme les APL du décompte de ces ressources aggraverait la séparation des familles sans raison valable.
 
Par ailleurs, empêcher toute demande qui concernerait un conjoint de moins de 21 ans n’a pas lieu d’être et relève d’une instrumentalisation infondée de la lutte contre les mariages forcés.
 
Le groupe écologiste – NUPES propose donc la suppression de l’article 1er B qui est à rebours de la protection de la vie privée et familiale et de l’intérêt supérieur de l’enfant.