Fabrication de la liasse

Amendement n°CL1173

Déposé le jeudi 23 novembre 2023
Discuté
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de madame la députée Emeline K/Bidi
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de madame la députée Mereana Reid Arbelot
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de monsieur le député Jiovanny William
Photo de monsieur le député Hubert Wulfranc

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Les auteurs de cet amendement sont opposés à cet article 4ter, qui dans la lignée de l'article 4bis, remplace l’article 3 du projet de loi initial.

 

En proposant l'actualisation"au moins une fois par an" de la liste des métiers et zones géographiques "en tension", cet article entérine la doctrine d'une immigration choisie dont les modalités, telles qu'exposées à l'article 4 bis, exacerberont les inégalités de traitement entre salariés et aggraveront la dévaluation salariale de tous les travailleurs. 

La situation dans l'emploi ne peut pas être fonction du statut du travailleur, de son métier et notamment d’une liste des métiers "en tension" qui crée de l’arbitraire et de l’inégalité de traitement à tous niveaux (salariale, territoriale...). Tant que les conditions de travail ne seront pas améliorées, des difficultés de recrutement persisteront. Les travailleurs immigrés ne peuvent être la variable d'ajustement du "marché" du travail et encore moins être utilisés pour justifier et pérenniser une politique de bas salaires et de conditions de travail dégradées.