Fabrication de la liasse

Amendement n°CL994

Déposé le jeudi 23 novembre 2023
Discuté
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de monsieur le député Julien Bayou
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de monsieur le député Hubert Julien-Laferrière
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

Supprimer les alinéas 2 à 6.

Exposé sommaire

Le groupe Écologiste-NUPES souhaite, avec cet amendement, que soit étudié par le gouvernement dans son rapport remis au Parlement les migrations environnementales et climatiques - particulièrement absentes de ce projet de loi alors qu’elles constituent un pan non négligeable des flux migratoires et que leur part est amenée à croître progressivement.

Le statut de réfugié climatique n’existe pas en droit français, il ne peut donc pas fonder une demande d’asile. Pourtant, le changement climatique que nous connaissons force des populations à fuir leur cadre de vie originel. Le nombre de réfugiés climatiques ne va cesser de croître, la BCE estime qu’il pourrait atteindre 216 millions à l’horizon 2050 - la plupart seraient des migrations internes mais on ne peut pas exclure la possibilité de migrations entre pays, venus d’Espagne ou d’Afrique Subsaharienne par exemple.

Un début de prise en compte de la question climatique est apparue avec la décision de la cour administrative d’appel de Bordeaux du 18 décembre 2020 (CAA de BORDEAUX, 2ème chambre, 18/12/2020, 20BX02193) qui annule une OQTF visant un Bangladais au motif que la pollution de l’air, un des éléments du changement climatique, met en danger la vie du requérant. Si cette décision est très singulière et concerne un cas bien précis, elle n’en ouvre pas moins la question de l’appréciation des demandes de séjour au titre des conditions climatiques du pays d’origine du ressortissant.