- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration (n°1855)., n° 1943-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Rédiger ainsi cet article :
« Après le premier alinéa de l’article L. 425‑9 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« « Les traumatismes physiques et psychologiques liés aux persécutions subies dans le pays d’origine ou au parcours migratoire, notamment liés à des violences de genre ou à la minorité de l’étranger, sont pleinement pris en compte dans l’évaluation de l’état de santé mentionné au premier alinéa. » »
Cet amendement, inspiré d’un amendement pertinent de nos collègues socialistes, vise à préciser à l’article L. 429-5 du CESEDA qui concerne l’étranger malade que ce statut peut être octroyé en se fondant sur les traumatismes résultant à la fois des persécutions dans le pays d’origine et du parcours migratoire, en particulier ceux, physiques ou psychologiques, résultant de violences de genre ou de la minorité de l’étranger concerné au moment des faits. L’appréciation de l’état de santé d’une personne doit en effet se comprendre de manière large et ne pas être trop limitative afin d’apporter les soins nécessaires et d’éviter une dégradation de cet état de santé.