- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration (n°1855)., n° 1943-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
Cet article est supprimé.
Par cet amendement, le groupe parlementaire LFI-NUPES supprime la demande de rapport au gouvernement présentant les moyens technologiques et humains supplémentaires nécessaires pour assurer le contrôle des côtes de l'archipel guadeloupéen afin de lutter contre l'immigration irrégulière.
Ce rapport est superfétatoire et intervient un an après le vote d’une loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur. Ce budget de plus de 15 milliards d’euros consacrés à des dépenses de sécurité a accru drastiquement les moyens de la police aux frontières par l'intégration des gardes-frontières de Frontex. Ces derniers ont été dotés d'outils de technopolice effrayants listés à l’époque dans le rapport annexé de la LOPMI parmi lesquels, la généralisation de drones de surveillance, dotés de matériels spécifiques (vision nocturne, dispositifs de détection thermique), caméras infrarouges et thermiques, lunettes ou casques de réalité augmentée pour "l'interrogation des fichiers".
Le mantra de la lutte contre l’immigration irrégulière dans les territoires transocéaniques dits « ultra-marins » masque mal l’instrumentalisation de ces zones utilisées à des fins d’expérimentation de la répression policière. Nous condamnons fermement cette militarisation de nos frontières.