- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration (n°1855)., n° 1943-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Code concerné : Code civil
Sous réserve de son traitement par les services de l'Assemblée nationale et de sa recevabilité
L’article 144 du code civil est complété par deux alinéas ainsi rédigés :
« Le mariage ne peut être célébré si l’une des deux personnes est soumise à une obligation de quitter le territoire français.
« Le mariage ne peut être célébré si l’une des deux personnes est entrée de façon irrégulière sur le territoire national. »
Cet amendement de bon sens vise à interdire de célébrer un mariage avec une personne visée par une OQTF ou bien rentrée de manière irrégulière en France.
Il protège juridiquement le maire qui refuserait de célébrer une union pour ces raisons, car actuellement, si l'individu saisi le président du tribunal judiciaire, le maire pourrait être poursuivi et devoir des dommages et intérêts pour préjudice subi en raison d'un refus de mariage pour motif jugé illégitime.