- Texte visé : Projet de loi constitutionnelle relatif à la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse, n° 1983
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 2, substituer aux mots :
« la femme »
les mots :
« toute personne en état de grossesse ».
Par cet amendement, le groupe parlementaire de la France insoumise-NUPES souhaite préciser que la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à toute personne en état de grossesse d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse.
Au quinzième considérant, le Conseil d’État dans son avis sur un projet de loi constitutionnelle relatif à la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse précise qu’ « il résulte de l’objet même de cette liberté et conformément à l’intention du Gouvernement qu’elle doit être entendue comme bénéficiant à toute personne ayant débuté une grossesse, sans considération tenant à l’état civil, l’âge, la nationalité et la situation au regard du séjour en France ».
Nous proposons que cette garantie soit inscrite dans la Constitution afin que toute personne en état de grossesse puisse avoir recours à une interruption volontaire de grossesse, quelque soit son sexe à l’état civil.
Cette proposition reprend une proposition formulée par le groupe GDR en commission des lois.