Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Édouard Bénard
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Emeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de madame la députée Mereana Reid Arbelot
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Jiovanny William

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Avec cet amendement, le groupe GDR s’oppose à l’utilisation de la partie non-centralisée des encours de livret d’épargne réglementée (environ 35 % de l’encours total) au financement de l’industrie de guerre.
 
Aujourd’hui, ces encours non-centralisés participent au financement de projets contribuant à la transition énergétique ou à la réduction de l’empreinte climatique. Ce choix résulte d’une réalité économique simple : le marché bancaire n’offre pas de financement à ces projets qui s’inscrivent sur le temps long et dont la rentabilité est faible ou incertaine.
Cette justification a d’ailleurs été rappelé par la Cour des comptes dans un rapport de 2022.
Contrairement à ces projets, les projets industriels militaire ne souffrent pas d’un problème de rentabilité inhérent à leur nature.
 
Il ne semble donc pas opportun d’opérer une telle modification, qui conduirait, de fait, à réduire le financement des projets contribuant à la transition écologique, alors que celui-ci s’avère toujours insuffisant. Comme le rappelait le rapport de la Cours des Comptes, une extension de l’usage des encours fait courir le risque d’un « saupoudrage » de financement.
 
Enfin, un tel fléchage éloignerait les livrets de leur objectif initial, notamment concernant le livret développement durable et solidaire (LDDS).