Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Émeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Jiovanny William
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Édouard Bénard
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de madame la députée Mereana Reid Arbelot
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier

Rétablir le 2° de l’alinéa 11 dans la rédaction suivante :

« 2° En cas de faute professionnelle grave, exclure l’intéressé de la procédure de passation des contrats de la commande publique, pour une durée maximale de trois ans. »

Exposé sommaire

Les cabinets de conseil qui ne respectent pas leurs obligations déontologiques doivent pouvoir être exclus des marchés publics.

Cette mesure dissuasive, pourtant adoptée à l’unanimité par le Sénat, a été supprimée par la commission des lois.

Elle est, d’une part, conforme aux directives européennes, qui prévoient que les opérateurs ayant « commis une faute professionnelle grave qui remet en cause [leur] intégrité » peuvent être exclus des marchés publics.

D’autre part, cette exclusion complète le droit en vigueur, sans être redondante. Il s’agit en effet d’une mesure corrective, qui serait prononcée par la commission des sanctions de la HATVP au cours de l'exécution d'un marché public.

À l’inverse, l’exclusion prévue par l’actuel article L. 2141-10 du code de la commande publique est préventive et facultative : elle concerne les candidats qui sont confrontés à un conflit d’intérêts avant le début de la prestation, sur décision de l’acheteur public. En outre, elle ne couvre pas tous les éventuels manquements déontologiques des cabinets de conseil (déclarations d’intérêts incomplètes, utilisation indue du logo de l’administration, refus de s’identifier auprès de ses interlocuteurs, etc.).

L’amendement propose donc de revenir à la version du Sénat, pour sanctionner effectivement les manquements déontologiques des cabinets de conseil.