- Texte visé : Texte n°2245, adopté par la commission, sur la proposition de loi de Mme Fabienne Colboc visant à professionnaliser l'enseignement de la danse en tenant compte de la diversité des pratiques (1149)
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer cet article.
Cet article, au coeur du dispositif de cette proposition de loi, n’est pour nous pas la bonne réponse à l’évolution des pratiques de danse. En effet, si ce dispositif est voulu par les pratiquants des danses dites « académiques » (classique, jazz et contemporaine), cette harmonisation de nécessité de diplôme pour toutes les pratiques n’est pas partagée par plusieurs autres danses telles que le hip hop ou certaines danses dites régionales ou traditionnelles.
Par essence, le hip hop, par exemple, est un art qui vient de la rue. Imposer un diplôme d’État pour une pratique qui, aujourd’hui, fonctionne très bien et fournit régulièrement des étoiles montantes en France n’est pas pertinent. En effet, pour la seule discipline de hip-hop, l’enseignement est complètement différent de celui des danses dites académiques. Professeurs, coachs, mentors, il est impossible de cadrer un enseignement qui est si divers.
Nous vous demandons ainsi de supprimer cet article qui, par une trop forte volonté d’encadrement, va enrouer une machine qui, aujourd’hui, fonctionne très bien.