Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Sophia Chikirou
Photo de madame la députée Nadège Abomangoli
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Photo de monsieur le député Aurélien Saintoul
Photo de monsieur le député Michel Sala
Photo de madame la députée Danielle Simonnet
Photo de madame la députée Ersilia Soudais
Photo de madame la députée Anne Stambach-Terrenoir
Photo de madame la députée Andrée Taurinya
Photo de monsieur le député Matthias Tavel
Photo de madame la députée Aurélie Trouvé
Photo de monsieur le député Paul Vannier
Photo de monsieur le député Léo Walter

Supprimer cet article.

Exposé sommaire

Par cet amendement, les député.e.s du groupe LFI-NUPES entendent limiter le degré de risque financier auquel sont exposées les petites et moyennes entreprises introduites en bourse.

Les fonds communs de placement à risques comprennent des titres de sociétés non introduites sur les marchés réglementés, essentiellement des petites et moyennes entreprises (PME). Des titres de grande entreprise dont la capitalisation boursière est inférieure à 150 millions d'euros peuvent également être détenus, et correspondre aux critères pour les 20 % réglementés sur les placements du fonds. Cet article propose de repousser cette limite de capitalisation à 500 millions d'euros.

Pour le dire autrement, cet article permet aux fonds communs de placement à risques (FCPR) d'investir davantage dans des secteurs très financiarisés, où les entreprises sont davantage exposées aux aléas des marchés financiers. Les FCPR incorporent ces risques et les répercutent sur les PME dont elles possèdent des titres. Permettre l'investissement dans des actifs à risque menace donc les finances de ces PME, notamment en cas de crise financière.

Par ailleurs, une telle mesure incite à investir dans des secteurs plus hautement financiarisés. Sur les marchés financiers, des titres sans rapport direct avec l'activité productive circulent et sont valorisés du fait même de cette simple circulation. Cela revient à détourner une part de l'investissement dans l'économie réelle qui se serait produit sans l'introduction de cette mesure.

Il s'agit d'une mesure supplémentaire qui, sans que ce ne soit assumé, a pour objet de permettre la constitution de capital fictif et propose donc d'intervenir juridiquement pour créer de nouveaux débouchés pour des excédents de capital en quête d'une rentabilité démesurée.