- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, adopté par le Sénat, après engagement de la procédure accélérée, portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne en matière d’économie, de finances, de transition écologique, de droit pénal, de droit social et en matière agricole (n°2041)., n° 2334-A0 rectifié
- Stade de lecture : 1ère lecture (2ème assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Amendement parent : Amendement n°44
I. – À l’alinéa 8, substituer au mot :
« deux »,
le mot :
« trois ».
II. – En conséquence, au même alinéa, substituer au mot :
« vingt-quatre »,
le mot :
« trente-six ».
Par ce sous-amendement, les député.es membres du groupe parlementaire LFI-Nupes rappellent la nécessité de généraliser la sixième semaine de congés payés pour l’ensemble des salarié·es.
Vingt-deux ans après l’acquisition de la cinquième semaine de congés payés en 1982, la situation de l’emploi est confrontée à un paradoxe : le besoin de travail est très important et pourtant, le marché ne crée pas assez d’emploi.
La relance de l’activité doit passer par le partage du temps de travail. Travailler moins pour travailler toutes et tous.
Les 35 heures ont créé 350 000 emplois. Peu de mesures peuvent en dire autant ! Seulement, elles ont été affaiblies par les lois de casse du droit du travail. Résultat, nous travaillons en moyenne 39 heures par semaine en emploi, alors que des millions de chômeur·ses cherchent un poste.
La réduction du temps de travail est non-seulement un outil utile pour enrayer le chômage de masse, mais aussi un combat pour le progrès social. Parce que nous travaillons moins, nous vivons plus longtemps et en meilleure santé. Nous pouvons nous dédier à nos proches, nos projets associatifs, artistiques ou politiques. Nous devons bâtir une société du temps choisi.