Fabrication de la liasse

Amendement n°CE200

Déposé le mercredi 17 avril 2024
Discuté
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de madame la députée Michèle Tabarot
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Hubert Brigand
Photo de madame la députée Alexandra Martin
Photo de monsieur le député Mansour Kamardine
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Taite
Photo de madame la députée Isabelle Valentin
Photo de madame la députée Emmanuelle Anthoine
Photo de monsieur le député Fabien Di Filippo
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de madame la députée Isabelle Périgault
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Justine Gruet
Photo de madame la députée Christelle D'Intorni
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de monsieur le député Stéphane Viry
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller

Après l’alinéa 11, insérer l’alinéa suivant :

« – veiller à ce que des normes législatives ou réglementaires allant au-delà des exigences minimales des normes européennes ne soient adoptées que lorsqu’elles sont justifiées et évaluées avant leur adoption. »

Exposé sommaire

Force est de constater que la baisse de l’influence de l’agriculture française est notamment due à une surabondance de réglementations et à des charges excessives. Si celle-ci sont introduites pour partie par l’Union européenne, véritable machine à produire de la norme, la France, qui souhaite faire figure du meilleur élève, s’adonne également régulièrement à cette pratique.

Aussi, les agriculteurs français sont soumis à une concurrence déloyale intra-européenne aux motifs que la France leur impose des règles allant au-delà de celles imposées par l’Union européenne.

C’est tout particulièrement cet enchevêtrement de normes asphyxiantes qui a conduit à la colère récente des agriculteurs français.

Désormais, le devoir du Législateur est aujourd’hui de redonner aux agriculteurs la liberté, la confiance et la clarté dont ils besoin pour pouvoir travailler afin de nourrir l’Europe.

Aussi, le présent amendement vis à mettre en place un principe de non surtransposition des normes sauf motif d’intérêt général suffisant. 

Autrement dit, dès que le Gouvernement français souhaitera l’adoption de nouvelles normes allant au-delà des exigences minimales des normes européennes, il sera notamment attendu qu’il produise une estimation du surcoût qu’elles pourraient engendrer, ainsi qu’une comparaison européenne, en amont du débat parlementaire.