Fabrication de la liasse

Amendement n°CE2842

Déposé le vendredi 26 avril 2024
Discuté
Photo de monsieur le député Jean-Claude Raux
Photo de madame la députée Marie Pochon
Photo de monsieur le député Charles Fournier
Photo de madame la députée Christine Arrighi
Photo de madame la députée Lisa Belluco
Photo de monsieur le député Karim Ben Cheikh
Photo de madame la députée Cyrielle Chatelain
Photo de madame la députée Marie-Charlotte Garin
Photo de monsieur le député Jérémie Iordanoff
Photo de madame la députée Julie Laernoes
Photo de monsieur le député Benjamin Lucas-Lundy
Photo de madame la députée Francesca Pasquini
Photo de monsieur le député Sébastien Peytavie
Photo de madame la députée Sandra Regol
Photo de madame la députée Sandrine Rousseau
Photo de madame la députée Eva Sas
Photo de madame la députée Sabrina Sebaihi
Photo de monsieur le député Aurélien Taché
Photo de madame la députée Sophie Taillé-Polian
Photo de monsieur le député Nicolas Thierry

À l’alinéa 3, après la deuxième occurrence du mot : 

« métiers », 

insérer les mots : 

« de l’enseignement, ».

Exposé sommaire

Cet amendement du groupe Écologiste – NUPES vise à compléter les catégories de métiers dont le nombre de personnes formées doit être significativement accru en y ajoutant les métiers de l’enseignement. En effet, afin de concourir au renouvellement des générations, le nombre de places dans l’enseignement agricole doit être considérablement augmenté. Le corps des 140 000 enseignant·es de l’enseignement agricole doit en conséquence être renforcé. 

Le ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire s’était fixé comme objectif pour l'année 2024 la création d’emplois de 20 ETP dans EAP et 8 ETP dans les écoles vétérinaires nationales. En raison de la hausse des effectifs souhaitée par le présent projet de loi, cette ambition doit être largement revue à la hausse. Considérant l’objectif du Gouvernement d’élever le niveau de personnes diplômées à hauteur de 25 000 personnes chaque année dans les secteurs de la production agricole, il faudrait atteindre 200 ETP d’ici 2028, soit 50 ETP par an. 

Des politiques publiques appropriées doivent donc être mises en place pour permettre ce recrutement. L’auteur de l’amendement tient à rappeler ainsi qu’il convient d’allouer les budgets nécessaires mais aussi de s’attacher à mettre fin à la crise des vocations que subit le métier d’enseignant·e et le mal-être des personnels de l’enseignement agricole. Que ce soit dans la voie générale et technologique ou dans la voie professionnelle, et dont agricole, la dégradation des conditions de travail des enseignant·es s’accélère. L’État doit nécessairement placer davantage de moyens dans le service public d’éducation.