- Texte visé : Projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie, n° 2462
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Commission spéciale pour l’examen du projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie
Compléter l’alinéa 12 par les mots :
« , ainsi que sur les risques inhérents à l’injection de celle-ci ».
Lors des auditions en groupe d’étude fin de vie, certains médecins, qui travaillent en soins palliatifs, nous ont alertés sur le manque de formation d’une partie du personnel médical en matière de sédation profonde et continue. Un manque de formation qui peut parfois conduire à des réveils alors que la personne est censée être sédatée. En matière d’injection létale, comment est-il possible de dire avec certitude que de tels effets ne se produiront pas et n’aggraveront pas par plus encore la santé du patient ? Y a-t-il une étude à ce sujet ? Comment seront formés les professionnels qui accompagneront les personnes qui souhaitent mourir pour éviter qu’elles ne puissent éventuellement se retrouver dans des situations de souffrances plus insupportables encore ?
Il semble qu’à aucun moment cette éventualité ne soit évoquée. C’est étonnant au regard de la nouveauté de cette procédure létale.