Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Julien Odoul
Photo de madame la députée Lisette Pollet
Photo de madame la députée Christine Loir
Photo de monsieur le député Christophe Bentz
Photo de monsieur le député Hervé de Lépinau
Photo de madame la députée Marie-France Lorho
Photo de madame la députée Marine Hamelet
Photo de monsieur le député Thierry Frappé
Photo de monsieur le député Jocelyn Dessigny

À l’alinéa 8, après le mot : 

« sociaux » 

insérer les mots : 

« et spirituels ».

Exposé sommaire

La dimension spirituelle, rarement évoquée explicitement par les patients ou les soignants, est centrale dans l’accompagnement en fin de vie. 

Les soins palliatifs peuvent ainsi être perçus comme une médicalisation humanisante de la mort. Pourtant, la médecine, dont les conceptions sont laïques, n’a accordé, au cours de son histoire, que peu d’importance aux besoins spirituels. 

En fin de vie, la spiritualité doit dès lors être perçue comme un besoin humain d’autant plus nécessaire du fait de la maladie et tout ce qu’elle bouleverse dans la vie d’une personne. En ce sens, les soins palliatifs répondent, de facto, aux besoins spirituels des patients atteints de maladies chroniques évolutives.

À titre d’exemple, la Fondation Rive-Neuve adopte une approche spirituelle définie comme une dimension fondamentale de l’homme pouvant faire partie des préoccupations des patients dont la mort est annoncée, tout en proscrivant tout prosélytisme religieux.Une attention particulière est portée aux savoir-faire et savoir-être du soignant et certaines règles comme l’écoute, l’empathie ou encore l’authenticité envers le patient, des notions que trop peu abordées par les initiateurs de ce texte.