Fabrication de la liasse
Tombé
(mercredi 5 juin 2024)
Photo de monsieur le député Louis Boyard
Photo de madame la députée Nadège Abomangoli
Photo de monsieur le député Laurent Alexandre
Photo de monsieur le député Gabriel Amard
Photo de madame la députée Ségolène Amiot
Photo de madame la députée Farida Amrani
Photo de monsieur le député Rodrigo Arenas
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Christophe Bex
Photo de monsieur le député Carlos Martens Bilongo
Photo de monsieur le député Manuel Bompard
Photo de monsieur le député Idir Boumertit
Photo de monsieur le député Aymeric Caron
Photo de monsieur le député Sylvain Carrière
Photo de monsieur le député Florian Chauche
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Photo de monsieur le député Hendrik Davi
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Photo de madame la députée Karen Erodi
Photo de madame la députée Martine Etienne
Photo de monsieur le député Emmanuel Fernandes
Photo de madame la députée Sylvie Ferrer
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Perceval Gaillard
Photo de madame la députée Raquel Garrido
Photo de madame la députée Clémence Guetté
Photo de monsieur le député David Guiraud
Photo de madame la députée Mathilde Hignet
Photo de madame la députée Rachel Keke
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Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
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Photo de madame la députée Élise Leboucher
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Photo de monsieur le député Jérôme Legavre
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Photo de madame la députée Élisa Martin
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Photo de monsieur le député Damien Maudet
Photo de madame la députée Marianne Maximi
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Photo de madame la députée Nathalie Oziol
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député René Pilato
Photo de monsieur le député François Piquemal
Photo de monsieur le député Thomas Portes
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
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Photo de monsieur le député Aurélien Saintoul
Photo de monsieur le député Michel Sala
Photo de madame la députée Danielle Simonnet
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Photo de madame la députée Andrée Taurinya
Photo de monsieur le député Matthias Tavel
Photo de madame la députée Aurélie Trouvé
Photo de monsieur le député Paul Vannier
Photo de monsieur le député Léo Walter

I. – Au I de l’article L. 5422‑24 du code du travail, le mot : « inférieure » est remplacé par le mot : « supérieure ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services

Exposé sommaire

Par cet amendement de repli, les député.es membres du groupe LFI-Nupes proposent de limiter à 10% la part des recettes de l'Unédic pouvant être utilisées pour financer le service public de l'emploi.

Depuis 2018, le gouvernement gouverne l'assurance chômage par décret. Les réformes qu'il a imposé pousse l'Unédic à dégager des excédents qui sont alternativement ponctionnés par le Gouvernement pour réduire le déficit ou financer le service public de l'emploi.

En effet, ce sont aujourd'hui 10% des recettes de l'Unédic qui doivent être transférés à France Travail. Le service public de l'emploi a ainsi bénéficié de 3,9 milliards d'euros de cette manière en 2022.

Pourtant, un organisme assurant une charge de service public devrait être financé par l'impôt et non par les cotisations d'assurance chômage. Ces fonds devraient uniquement être destinés au financement de la protection contre le risque de chômage des travailleurs, en emploi ou non, c'est-à-dire au versement de leurs allocations chômage.

L'affectation de ces recettes au service public de l'emploi ne se justifie d'aucune façon car :

1) L’assurance-chômage est d’abord un revenu de remplacement en cas de perte d’emploi par la constitution d’une épargne de précaution collective.
2) La croissance des excédents de l’Unédic est le fruit des rabots successifs sur les droits de l’assurance chômage : prélever ces fonds, c’est littéralement taxer les chômeurs qui n'ont pu bénéficier de leurs droits.
3) Même du point de vue du Gouvernement, qui voit l'assurance-chômage au service de la politique de l’emploi, cette ponction s'avère injustifiée car il est dans l'incapacité d'apprécier les effets de France Travail en termes de création d’emplois.

Pour toutes ces raisons, nous proposons de limiter à 10% la part des recettes de l'Unédic pouvant être transférées au service public de l'emploi.