Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Anne Stambach-Terrenoir
Photo de madame la députée Nadège Abomangoli
Photo de monsieur le député Laurent Alexandre
Photo de monsieur le député Gabriel Amard
Photo de madame la députée Ségolène Amiot
Photo de madame la députée Farida Amrani
Photo de monsieur le député Rodrigo Arenas
Photo de madame la députée Clémentine Autain
Photo de monsieur le député Ugo Bernalicis
Photo de monsieur le député Christophe Bex
Photo de monsieur le député Carlos Martens Bilongo
Photo de monsieur le député Manuel Bompard
Photo de monsieur le député Idir Boumertit
Photo de monsieur le député Louis Boyard
Photo de monsieur le député Aymeric Caron
Photo de monsieur le député Sylvain Carrière
Photo de monsieur le député Florian Chauche
Photo de madame la députée Sophia Chikirou
Photo de monsieur le député Hadrien Clouet
Photo de monsieur le député Éric Coquerel
Photo de monsieur le député Alexis Corbière
Photo de monsieur le député Jean-François Coulomme
Photo de madame la députée Catherine Couturier
Photo de monsieur le député Hendrik Davi
Photo de monsieur le député Sébastien Delogu
Photo de madame la députée Alma Dufour
Photo de madame la députée Karen Erodi
Photo de madame la députée Martine Etienne
Photo de monsieur le député Emmanuel Fernandes
Photo de madame la députée Sylvie Ferrer
Photo de madame la députée Caroline Fiat
Photo de monsieur le député Perceval Gaillard
Photo de madame la députée Raquel Garrido
Photo de madame la députée Clémence Guetté
Photo de monsieur le député David Guiraud
Photo de madame la députée Mathilde Hignet
Photo de madame la députée Rachel Keke
Photo de monsieur le député Andy Kerbrat
Photo de monsieur le député Bastien Lachaud
Photo de monsieur le député Maxime Laisney
Photo de monsieur le député Arnaud Le Gall
Photo de madame la députée Élise Leboucher
Photo de madame la députée Charlotte Leduc
Photo de monsieur le député Jérôme Legavre
Photo de madame la députée Sarah Legrain
Photo de madame la députée Murielle Lepvraud
Photo de monsieur le député Antoine Léaument
Photo de madame la députée Pascale Martin
Photo de madame la députée Élisa Martin
Photo de monsieur le député William Martinet
Photo de monsieur le député Frédéric Mathieu
Photo de monsieur le député Damien Maudet
Photo de madame la députée Marianne Maximi
Photo de madame la députée Manon Meunier
Photo de monsieur le député Jean-Philippe Nilor
Photo de madame la députée Danièle Obono
Photo de madame la députée Nathalie Oziol
Photo de madame la députée Mathilde Panot
Photo de monsieur le député René Pilato
Photo de monsieur le député François Piquemal
Photo de monsieur le député Thomas Portes
Photo de monsieur le député Loïc Prud'homme
Photo de monsieur le député Adrien Quatennens
Photo de monsieur le député Jean-Hugues Ratenon
Photo de monsieur le député Sébastien Rome
Photo de monsieur le député François Ruffin
Photo de monsieur le député Aurélien Saintoul
Photo de monsieur le député Michel Sala
Photo de madame la députée Danielle Simonnet
Photo de madame la députée Ersilia Soudais
Photo de madame la députée Andrée Taurinya
Photo de monsieur le député Matthias Tavel
Photo de madame la députée Aurélie Trouvé
Photo de monsieur le député Paul Vannier
Photo de monsieur le député Léo Walter

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« III. – La création de nouveaux élevages commerciaux ayant pour but la production de saumons à des fins de consommation et fonctionnant en réalisant la totalité du grossissement dans une installation aquacole à système de recirculation en circuit fermé, c’est-à-dire toute installation, sur la terre ferme ou à bord d’un navire dans laquelle l’aquaculture se déroule au sein d’un environnement fermé assorti d’un système de recirculation des eaux et dépendant d’un apport permanent d’énergie extérieure afin de stabiliser l’environnement des animaux d’aquaculture, est interdite à compter de l’entrée en vigueur de la présente loi. »

Exposé sommaire

Par cet amendement, le groupe LFI-NUPES souhaite interdire les installations aquacoles à système de recirculation en circuit fermé ou Recirculating Aquaculture System (RAS).

Actuellement, dans le monde, la production maximale en RAS de saumons avoisine les 5 000 tonnes par an. Aucune entreprise ne peut revendiquer l’expérience et la maîtrise d’une production de 10 000 tonnes. Les mégaélevages en RAS sont une branche expérimentale de l’aquaculture en recherche de solutions pour accroître la production.

La technologie en RAS n’est à ce jour pas totalement maîtrisée. Les incidents sont nombreux, l’élevage des saumons étant tout automatisé, la moindre panne ou dysfonctionnement s’avère fatale pour les saumons. Cette technologie provoque ainsi des épisodes de mortalité de masse.

Loin de répondre à une demande croissante d’une meilleure prise en compte du bien-être animal, les élevages en RAS s’engouffrent dans un modèle d’aquaculture très intensive en profitant d’un cadre réglementaire peu protecteur en la matière. Le « moins pire » du RAS est autour de 40‑80 Kg/m3 et le pire du RAS autour de 100‑175 Kg/m3 quand un rapport du conseil consultatif de l’aquaculture considère que les saumons sont sujets au mal-être au-delà de 10‑20 Kg/m3.

En outre, en matière environnementale, les élevages en RAS posent deux problèmes : les rejets et le risque de pollution. A ce jour, il n’existe aucune étude scientifique indépendante française sur les impacts des rejets en milieu naturel d’une usine produisant 20 000 ou 40 000 tonnes de saumons. Pourtant dans le cas de Pure Salmon, les rejets vont se faire en zone Natura 2000, en zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff) et en zone importante pour la conservation des oiseaux (Zico). Par ailleurs, ce type d’élevage présente des risques de pollution. Par exemple, Atlantic Sapphire, sur son usine au Danemark, a connu une fuite de chlorure de fer qui a contaminé le fjord. Par la suite, l’usine a disparu dans un incendie complet de ses infrastructures, laissant ainsi l’ensemble des produits chimiques et toxiques se déverser dans le fjord et s’évaporer dans l’air. Par conséquent, le principe de précaution devrait s’appliquer et ce d’autant plus, lorsque les rejets sont prévus dans des milieux classés et protégés.

Nos territoires ne sont pas des terrains d’expérimentation.

Il est impératif de stopper ces types de projets maintenant : l’installation d’un premier projet mettrait un pied dans la porte de l’élevage intensif de saumons et de toutes ses conséquences néfastes pour l’environnement et pour le bien-être animal.

Cet amendement a été travaillé avec Seastermik et Welfarm.