Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Annie Genevard
Photo de monsieur le député Julien Dive
Photo de monsieur le député Thibault Bazin
Photo de madame la députée Valérie Bazin-Malgras
Photo de madame la députée Émilie Bonnivard
Photo de monsieur le député Jean-Yves Bony
Photo de monsieur le député Xavier Breton
Photo de monsieur le député Hubert Brigand
Photo de monsieur le député Pierre Cordier
Photo de madame la députée Josiane Corneloup
Photo de monsieur le député Vincent Descoeur
Photo de madame la députée Virginie Duby-Muller
Photo de monsieur le député Philippe Gosselin
Photo de monsieur le député Patrick Hetzel
Photo de monsieur le député Yannick Neuder
Photo de madame la députée Isabelle Périgault
Photo de monsieur le député Nicolas Ray
Photo de madame la députée Nathalie Serre
Photo de monsieur le député Pierre Vatin
Photo de monsieur le député Jean-Pierre Vigier
Photo de monsieur le député Stéphane Viry

I. – À l’alinéa 24, supprimer le mot :

« public »

II. – En conséquence, au même alinéa, après le mot :

« professionnelle », 

insérer les mots : 

« , public ou privé, »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à reconnaître la place des établissement privés au sein du service public de l’éducation professionnelle agricole, qui légitime leur rôle de potentiels garants et référents du parcours de formation des porteurs de projets d’installation. En effet, les statistiques du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire attestent de l’importance de l’enseignement professionnel agricole privé en France, qui assure un maillage territorial remarquable. Sont ainsi gérés par l’enseignement privé :

-584 des 804 établissements ;

-36 des 135 centres de formation d’apprentis ;

-6 écoles d’ingénieurs privées sous contrat sur 17 écoles d’enseignement supérieur agricole.

Selon le portrait de l’enseignement agricole 2022, plus de 216 500 jeunes ont pris le chemin de l’enseignement agricole en 2021. Les établissements privés y accueillaient 61 % des élèves, 42 % des étudiants du supérieur long et 39 % des apprentis de l’enseignement agricole.

Il apparaît donc incohérent de ne pas intégrer les établissements privés sous contrat au sein du parcours de formation des porteurs de projets d’installation. Ils ont toute légitimité à être référents et garants de la méthode dans l’accompagnement de ces parcours, au même titre que les établissements publics.