- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 7 par la phrase suivante :
« Ces services de remplacement sont particulièrement utiles pour favoriser l’accès des agricultrices aux responsabilités professionnelles et syndicales. »
Selon la MSA, en 2022, la population active non-salariée agricole féminine se compose de 103 854 cheffes et 14 987 collaboratrices d’exploitation, soit un total de près de 118 841 femmes. Elles représentent près de 26,7 % des non-salariés agricoles.
Il apparaît tout particulièrement essentiel de placer les femmes d'agriculteurs au cœur des politiques agricoles et de développement rural, en reconnaissant leur travail, en garantissant leurs droits et en leur offrant les opportunités nécessaires pour évoluer et s'épanouir dans leur activité professionnelle.
Toutefois, il a été démontré empiriquement que de nombreuses femmes agricultrices renoncent à leur propre évolution, en refusant par exemple de bénéficier de formations qualifiantes, faute de disponibilité pour des raisons professionnelles ou personnelles.
Aussi, alors que le projet de loi en présence prévoit de développer des services de remplacement permettant d’assurer la continuité du fonctionnement des exploitations agricoles lorsque les exploitants s’en absentent, il convient que ces services permettent notamment aux agricultrices d'accéder plus facilement à des responsabilités.
Tel est l’objet du présent amendement qui tend à rendre visibles les femmes d’agriculteurs dans la loi. Très expérimentées, leur rôle et diverses contributions sont essentiels à l’agriculture et à la vie rurale.