Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député André Chassaigne
Photo de monsieur le député Sébastien Jumel
Photo de madame la députée Soumya Bourouaha
Photo de monsieur le député Édouard Bénard
Photo de monsieur le député Jean-Victor Castor
Photo de monsieur le député Steve Chailloux
Photo de monsieur le député Pierre Dharréville
Photo de madame la députée Elsa Faucillon
Photo de madame la députée Émeline K/Bidi
Photo de monsieur le député Tematai Le Gayic
Photo de madame la députée Karine Lebon
Photo de monsieur le député Jean-Paul Lecoq
Photo de monsieur le député Frédéric Maillot
Photo de monsieur le député Yannick Monnet
Photo de monsieur le député Marcellin Nadeau
Photo de monsieur le député Stéphane Peu
Photo de madame la députée Mereana Reid Arbelot
Photo de monsieur le député Davy Rimane
Photo de monsieur le député Fabien Roussel
Photo de monsieur le député Nicolas Sansu
Photo de monsieur le député Jean-Marc Tellier
Photo de monsieur le député Jiovanny William

À l’alinéa 13, après le mot : 

« alimentaire ».

insérer les mots :

« ainsi que pour renforcer les puits de carbone nationaux, notamment par le stockage de carbone dans les sols agricoles, la croissance des linéaires de haies, la plantation d’arbres épars et le déploiement de l’agroforesterie, ».

Exposé sommaire

En complément des enjeux de souveraineté alimentaire, l'introduction d'un enjeu de souveraineté agricole lié à la décarbonation de l'économie doit bien rappeler que la priorité des politiques publiques en matière de production de biomasse doivent chercher prioritairement à répondre aux usages alimentaires, ainsi qu'à renforcer significativement et durablement les puits de carbone nationaux, qui seront indispensables pour que la France respecte ses engagements climatiques.

En effet, les dernières données scientifiques alertent notamment les pouvoirs publics sur la dégradation rapide de nos puits de carbone agricoles et forestiers nationaux en lien avec l’aggravation des impacts du changement climatique et des pratiques agricoles qui appauvrissent les sols en matière organique. Ils appellent tous à la construction de politiques publiques et de trajectoires très ambitieuses en matière de stockage de carbone dans les écosystèmes, notamment agricoles à travers des pratiques de stockage reconnues, en contradiction avec une consommation croissante de biomasse à des fins strictement énergétiques comme la méthanisation.

Aussi, il appartient non seulement de rappeler la priorité donnée à la production alimentaire sur toute autre activité, mais aussi la priorité donnée au renforcement de nos puits de carbone agricoles et forestiers pour atteindre la neutralité carbone en 2050. 

A ce titre, la révision des scénarios retenus dans la dernière Stratégie Nationale Bas Carbone en 2020, aujourd’hui caduques au regard de la baisse constatée des puits de carbone forestiers et agricoles, apparaissent prioritaires.