- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 4, après le mot :
« concourent »,
insérer le mot :
« prioritairement ».
Alors que nos agriculteurs sont en capacité de produire ce dont nous avons besoin, l'importation croissante de produits agricoles, notamment la viande, les fruits, les céréales et les légumes, dans l'alimentation des Français représente près d'un quart de notre consommation totale.
Face à la mobilisation et à la colère des agriculteurs ces dernières semaines, le Premier ministre, Gabriel Attal, a déclaré lors d'une conférence de presse le 1er février vouloir inscrire "l'objectif de souveraineté alimentaire dans la loi". "Nous le ferons avec les agriculteurs sur la base d'indicateurs clairs définis avec eux. Nous consacrerons dans le code rural l'agriculture comme un intérêt fondamental de la nation pour que les Français soient souverains pour cultiver, souverains pour récolter, souverains pour s'alimenter".
Ainsi, ce principe impérieux du mot "prioritairement" vise à assurer la satisfaction des besoins alimentaires de la population française en favorisant la production nationale sur notre territoire. Il représente un objectif stratégique primordial, où la sécurisation de notre approvisionnement alimentaire doit prévaloir sur toute autre considération, garantissant ainsi l'accès privilégié de la production française à la population française.