- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Après l’article L. 2 du code rural et de la pêche maritime, il est inséré un article L. 2‑1 ainsi rédigé :
« Art. L. 2‑1. – L’État reconnaît l’intérêt primordial du pastoralisme dans la lutte contre l’extension des feux d’espaces naturels. »
L'amendement présenté vise à reconnaître le rôle clé du pastoralisme dans la prévention des feux d'espaces naturels. Le pâturage des troupeaux, en particulier dans les zones rurales et montagneuses, joue un rôle essentiel dans la gestion des paysages et la réduction des risques d'incendie. Les animaux réduisent la biomasse végétale par leur broutage, ce qui limite la quantité de matière combustible disponible et diminue donc la propagation potentielle des feux.
Cette reconnaissance législative du pastoralisme comme pratique agricole bénéfique pour la prévention des feux reflète non seulement une validation du travail des éleveurs, mais encourage également le maintien et le développement de cette activité. Elle permettrait de soutenir ces pratiques traditionnelles tout en les intégrant plus étroitement dans les stratégies de gestion des risques environnementaux.
En somme, cet amendement cherche à valoriser le pastoralisme non seulement pour son apport économique, mais également pour son rôle indispensable dans la préservation de nos écosystèmes et la prévention des catastrophes naturelles. Il affirme la nécessité d'intégrer le pastoralisme dans nos politiques de gestion des territoires de manière durable et respectueuse de l'environnement.