- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Après le premier alinéa de l’article L. 811‑2 du code du rural et de la pêche maritime, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Les programmes et référentiels nationaux comprennent pour chaque formation un module consacré à l’enseignement de l’agriculture biologique et de l’agroécologie équivalent à trois heures d’enseignement hebdomadaire. »
Cet amendement du groupe Écologiste – NUPES vise à introduire un module d’enseignement obligatoire et spécifique à l’agriculture biologique et agroécologique équivalent à trois heures par semaine au sein des programmes et référentiels nationaux de l’enseignement agricole.
L’enseignement agricole public doit être un levier principal de la promotion de la transition agroécologique qui s’impose. Pour ce faire, et parce que l’agriculture biologique est à l’heure actuelle le système de production agroécologique le plus abouti, son enseignement est indispensable.
Selon les régions, entre 30 % et 50 % des candidat·es souhaitent aujourd’hui s’installer en bio, avec donc un réel besoin de formation. Pourtant, les formations en bio ne représentent que 5 % de l’offre de formations production, transformation et commercialisation de l’enseignement agricole public, inégalement réparties selon les territoires et les cursus.
Chaque élève pourra ainsi bénéficier de ce module tout au long de sa formation.
Il s’agit de l’amendement n° CD826 de Mme LEFEUR, rapporteure, adopté en commission du développement durable et de l’aménagement du territoire.