- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la première phrase de l’alinéa 2, après le mot :
« réalisée »,
insérer les mots :
« en tenant compte des objectifs d’accroissement du nombre de personnes formées et ».
Cet amendement du groupe Écologiste – NUPES vise à préciser que l’analyse des besoins de consolidation ou d’ouverture de sections de formation professionnelle initiale dans l’enseignement agricole se fait au regard des objectifs d’accroissement du nombre de personnes formées aux métiers de l’agriculture et du vivant.
Par amendement, la commission des affaires économiques a inscrit à l’article 2 du présent projet de loi un objectif d’augmentation de 30 % par rapport à 2022 du nombre d’apprenants dans les formations de l’enseignement agricole qui préparent à ces métiers. Les analyses des besoins doivent tenir compte de cette cible chiffré.
L’enseignement agricole public doit être conforté dans son rôle de formation des futur·es agriculteurs et agricultrices afin de garantir le renouvellement des générations en agriculture et de répondre à l’augmentation des besoins dans les métiers de l’agriculture. L’étude d’impact du présent projet de loi prévoit la consolidation de 210 classes ayant actuellement un faible effectif d’élèves et l’accompagnement à l’ouverture d’au moins 100 nouvelles classes d’ici 2030. Si ces chiffres nous paraissent en-deçà de la réalité des besoins liés à la transition agroécologique, ils marquent néanmoins que l’ensemble des territoires sera amené à être concerné par le développement de l’enseignement agricole.
Le présent amendement a été travaillé avec le Syndicat national de l’enseignement technique agricole public - Fédération syndicale unitaire (SNETAP-FSU).