- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Le 2° de l’article L. 123‑1 du code des relations entre le public et l’administration est complété par les mots : « , sauf s’agissant des sanctions prononcées à l’encontre des personnes ayant la qualité d’actif agricole au sens de l’article L. 311‑2 du code rural et de la pêche maritime. »
Cet amendement a pour objet d'introduire un droit à l'erreur pour les exploitants agricoles, par dérogation au principe introduit dans la loi ESSOC qui veut que le droit à l'erreur ne s'applique pas en matière environnementale.
Cette exception est justifiée par le fait que l'agriculture est une activité d'intérêt général majeur et qu'elle assure la sécurité alimentaire de la nation Elle permettra aux agriculteurs de corriger les erreurs dans leurs déclaration sans en subir les conséquences financières. Les agriculteurs seront ainsi soumis, comme tous les citoyens, au régime introduit par la loi ESSOC en matière de droit à l'erreur.