- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
- Amendement parent : Amendement n°3952
I. – À l’alinéa 34, après le mot :
« protéines »,
insérer les mots :
« notamment en portant la surface agricole utile française cultivée en légumineuses à 8 % d’ici le 1er janvier 2030 ».
II. – En conséquence, compléter le même alinéa par les mots :
« pour l’alimentation humaine et animale ; ».
L’introduction dans le texte de l’objectif d’autonomie protéique nationale d’ici 2050 est louable. Toutefois, afin de ne pas laisser entendre que cet objectif ne s’appliquerait qu’aux protéines végétales consommées par les humains, il est essentiel de préciser que l’objectif est visé pour l’alimentation humaine mais également pour l’alimentation du bétail. Comme pour l’agriculture biologique, l’Etat ne doit pas abandonner l’objectif qu’il s’est fixé en 2020 dans son plan protéines végétales d’atteindre 8% de la surface agricole utile, ou 2 millions d’hectares.