- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi, après engagement de la procédure accélérée, d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture (n°2436)., n° 2600-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Compléter l’alinéa 9 par les mots :
« en donnant la priorité au développement de leurs compétences en matière de transitions agroécologique et climatique ».
Par cet amendement, le groupe LFI-NUPES propose de rehausser les exigences de la formation en matière de transition agroécologique et climatique pour les actifs des secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire bénéficiant d’une formation tout au long de la vie. Cet amendement entend pour ce faire rétablir la formulation qui était prévue à l’avant-projet de loi.
Notre système agroalimentaire est responsable de 19% des gaz à effet de serre en France et les perturbations qu’il engendre menacent notre capacité à assurer durablement notre souveraineté alimentaire. Le système agricole basé sur les intrants dégrade notre santé et en premier lieu, celle des agriculteurs.
Si l’on souhaite conserver la qualité des sols, les ressources en eau ou encore la biodiversité, il est impératif de transformer en profondeur le système agricole en passant par une bifurcation écologique.
Les formations apportées aux actifs du secteur sont des leviers majeurs de transformation, c’est la raison pour laquelle l’acquisition des savoirs et compétences en matière de transition agroécologique et climatique doit être une priorité de la formation agricole tout au long de la vie.
Cet amendement a été travaillé avec le SNETAP-FSU et les membres de l'élan commun.