- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie (n°2462)., n° 2634-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la dernière phrase de l’alinéa 9, après le mot :
« psychique »
insérer les mots :
« et psychologique ».
L'ajout des mots « ou psychologique » permet de préciser et de clarifier le type de souffrance pris en compte par la loi. Bien que les termes « souffrance psychique » et « souffrance psychologique » soient souvent utilisés de manière interchangeable, ils peuvent avoir des connotations différentes comme l'a par ailleurs reconnu le Conseil économique, social et environnemental (Cese) dans d'autres circonstances, particulièrement à l'occasion de la Convention citoyenne sur la fin de vie.
La souffrance des patients en fin de vie n'est pas uniquement d'ordre physique ou psychique ; elle peut également être psychologique, impliquant des aspects tels que la détresse émotionnelle, l'anxiété ou la dépression. Cet amendement vise donc à renforcer les droits des patients en garantissant que toutes les formes de souffrance sont prises en compte.