Fabrication de la liasse
Tombé
(vendredi 31 mai 2024)
Photo de monsieur le député Thomas Ménagé

Thomas Ménagé

Membre du groupe Rassemblement National

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Bénédicte Auzanot

Bénédicte Auzanot

Membre du groupe Rassemblement National

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Sophie Blanc

Sophie Blanc

Membre du groupe Rassemblement National

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Sébastien Chenu

Sébastien Chenu

Membre du groupe Rassemblement National

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Thierry Frappé

Thierry Frappé

Membre du groupe Rassemblement National

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Yoann Gillet

Yoann Gillet

Membre du groupe Rassemblement National

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Géraldine Grangier

Géraldine Grangier

Membre du groupe Rassemblement National

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Laure Lavalette

Laure Lavalette

Membre du groupe Rassemblement National

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Julie Lechanteux

Julie Lechanteux

Membre du groupe Rassemblement National

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Philippe Lottiaux

Philippe Lottiaux

Membre du groupe Rassemblement National

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Catherine Jaouen

Catherine Jaouen

Membre du groupe Rassemblement National

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Stéphane Rambaud

Stéphane Rambaud

Membre du groupe Rassemblement National

Lien vers sa fiche complète
Photo de madame la députée Angélique Ranc

Angélique Ranc

Membre du groupe Rassemblement National

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Philippe Schreck

Philippe Schreck

Membre du groupe Rassemblement National

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Emmanuel Taché de la Pagerie

Emmanuel Taché de la Pagerie

Membre du groupe Rassemblement National

Lien vers sa fiche complète

 

Rédiger ainsi l’alinéa 7 :

« – sont ajoutées deux phrases ainsi rédigées : « Elles peuvent également valoir confirmation de la demande d’aide à mourir au sens du IV de l’article L. 1111‑12‑4 dans le cas où son auteur perd conscience de manière irréversible avant d’avoir pu y procéder, qu’elles ont été établies postérieurement à l’introduction de sa demande et que le médecin mentionné à l’article L. 1111‑12‑3 a rendu une décision favorable. Dans ce cas, les IV à VI ainsi que l’article L. 1111‑12‑5 du présent code ne sont pas applicables et les modalités d’administration de la substance létale sont fixées par un décret en Conseil d’État, qui s’assure du respect de la dignité de la personne et de l’association de ses proches à la procédure. » ; »

Exposé sommaire

Cet amendement vise à renforcer la valeur juridique des directives anticipées en permettant qu'elles puissent être utilisées comme confirmation d'une demande d'aide à mourir. Cela assure que les volontés exprimées par la personne, lorsqu'elle était encore consciente, sont respectées même si elle perd la capacité de les réaffirmer ultérieurement.

Cette possibilité n'est bien ouverte que pour la confirmation de volonté, ce qui implique que les conditions d'admission au bénéfice de l'aide à mourir aient préalablement été vérifiées conformément à la loi et particulièrement celle tenant au consentement libre et éclairé de la personne. Il apparaît donc cohérent de pouvoir confirmer la volonté par des directives anticipées postérieurement à cet examen qui garantit que l'ensemble des critères étaient réunis, le reste de la procédure ne tenant qu'à des considérations concrètes d'organisation (date, etc.).

Les démarches théoriquement prévues ultérieurement par les IV à VI de l'article L. 1111-12-4 et l'article L. 1111-12-5 ne pouvant être réalisées du fait de l'état de santé du patient concerné, elles sont expressément exclues et il est renvoyé à un décret en Conseil d'État le soin de prévoir une procédure spécifique dérogatoire s'assurant du respect de la dignité de la personne concernée et de l'association de ses proches au processus. Cela permet de prendre en compte les sentiments et les préoccupations de la famille, assurant ainsi un soutien émotionnel et une compréhension partagée des décisions prises.