Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Thomas Ménagé
Photo de madame la députée Bénédicte Auzanot
Photo de madame la députée Sophie Blanc
Photo de monsieur le député Sébastien Chenu
Photo de monsieur le député Thierry Frappé
Photo de monsieur le député Yoann Gillet
Photo de madame la députée Géraldine Grangier
Photo de madame la députée Laure Lavalette
Photo de madame la députée Julie Lechanteux
Photo de madame la députée Christine Loir
Photo de madame la députée Catherine Jaouen
Photo de madame la députée Lisette Pollet
Photo de monsieur le député Stéphane Rambaud
Photo de madame la députée Angélique Ranc
Photo de madame la députée Laurence Robert-Dehault
Photo de monsieur le député Philippe Schreck
Photo de monsieur le député Emmanuel Taché de la Pagerie

À la première phrase de l’alinéa 12, substituer au mot :

« deux »,

le mot :

« sept ».

Exposé sommaire

Cet amendement prévoit de rehausser le délai minimal de réflexion opposable à la personne qui a sollicité l'administration de la substance létale et qui est invitée à la confirmer.

En tout état de cause, pour un enjeu incomparablement impérieux que celui de la décision d'organiser son propre décès, un délai minimal de 2 jours paraît indigent. Surtout, il n'est pas à la hauteur des réels besoins d'évaluation, d'introspection et de considération que rend nécessaire le processus au terme duquel une substance létale est administrée.

Pour rappel, le délai de réflexion est par exemple de 15 jours pour une opération de chirurgie esthétique.

C'est pourquoi le présent amendement propose de porter le délai minimal de réflexion préalablement à la confirmation de volonté d'administration d'une substance létale à 7 jours.