- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie (n°2462)., n° 2634-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À l’alinéa 9, après le mot :
« évolution »,
insérer les mots :
« lorsque celles-ci peuvent être connues et prévues avec fiabilité ».
Il est des cas où il est impossible pour le corps médical de prévoir l’évolution de l’état de santé du patient. Comme le soulignait le docteur Ségolène Perruchio, chef de service en soins palliatifs et vice-présidente de la SFAP, « on arrive à établir des pronostics quand il s’agit de quelques heures. En revanche, cela devient plus compliqué quand il s’agit de quelques jours. Je suis bien incapable d’établir un pronostic pour quelques mois ».
Cette absence de certitudes intime le corps médical à une certaine humilité. Celle-ci doit être manifestée au patient. Lorsque les perspectives d’évolution de la maladie, qu’elles soient optimistes ou pessimistes, ne peuvent pas être connues, il convient de le signaler au patient.