- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie (n°2462)., n° 2634-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer l’alinéa 13.
Dans les états d’Australie qui autorisent l’euthanasie, la loi interdit aux soignants d’initier une discussion sur la mort provoquée dont l’initiative revient exclusivement au patient. A l’opposé, au Québec, le patient se voit proposer dès l’annonce de la maladie grave l’euthanasie comme une des alternatives envisageables : cet État montre le taux de progression du nombre d’euthanasies le plus impressionnant du monde avec plus de 7 % d’euthanasies seulement 6 ans après l’instauration de la loi.
Selon que le médecin, qui représente une autorité, explique au patient qu’il sera suivi et accompagné jusqu’au bout ou lui propose d’emblée de répondre à sa demande de mort, les réactions et le comportement induits du patient changeront radicalement.
Aussi, la demande de suicide assisté doit venir exclusivement du patient.