- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie (n°2462)., n° 2634-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
Supprimer l’alinéa 6.
Cet amendement tend à dénoncer le flou de la définition du terme "aide à mourir". De fait, autoriser l'aide à mourir n'a rien de révolutionnaire dans la mesure où les soins palliatifs sont dans certains cas une "aide à mourir" - et à mourir dignement puisque naturellement et soulagé de ses souffrances.
Il faut nommer clairement ce dont on parle : c'est bien le suicide assisté et l'euthanasie que ce présent projet de loi prétend autoriser. Le suicide assisté étant l'auto administration encadrée d'une substance létale, et l'euthanasie l'administration de celle-ci par une tierce personne.
Cet usage impropre des termes visant à rendre acceptable la réalité évoquée interroge sur l'état d'esprit du législateur : les auteurs du présent sont-ils eux-mêmes convaincus du bien fondé de la loi ?
En outre, alors que le Gouvernement assurait que l'euthanasie resterait une exception, la version actuelle du texte en fait un choix à part entière.