- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie (n°2462)., n° 2634-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
À la fin de l’alinéa 8, substituer aux mots :
« soit réfractaire aux traitements, soit insupportable lorsque la personne ne reçoit pas de traitement ou a choisi d’arrêter en recevoir »
les mots :
« réfractaire aux traitements et insupportable pour la personne ».
Cet amendement clarifie la rédaction de l'une des 4 conditions nécessaires pour l'accès à l'aide à mourir concernant l'arrêt des traitements pour un patient malade.
Aucune législation étrangère ne prévoit l’exclusion de l'un des deux critères dans les conditions d’accès à l’aide à mourir, les deux sont systématiquement cumulatifs. En effet, l'arrêt des traitements tel qu'introduit dans ce projet de loi pourrait inciter des patients à renoncer à une offre de soins, qui doit leur être garantie. Nous devons en effet pouvoir offrir à chacun un cadre médical digne et humain, à même de soulager les souffrances et d'offrir à tous une fin de vie décente ! La mise en oeuvre de la loi de 1999 qui garantit à tous et partout l'accès aux soins palliatifs et des lois qui ont suivi (2002, 2005, 2016) est un préalable éthique à l'examen même de toute législation éventuelle d'une forme de mort médicalement provoquée.