Fabrication de la liasse
Photo de madame la députée Annie Vidal
Photo de madame la députée Maud Petit
Photo de monsieur le député Philippe Fait
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Photo de monsieur le député Dominique Potier
Photo de madame la députée Caroline Janvier

À l’alinéa 3, après le mot : 

« personne »

insérer les mots :

« ayant un handicap mental, ou ».

 

Exposé sommaire

Le présent article exclut spécifiquement les personnes atteintes de maladies qui altèrent gravement le discernement de l'accès à l'aide à mourir, reconnaissant leur vulnérabilité particulière. Toutefois, il ne prend pas en compte les personnes porteuses de handicap mental, qui, bien que parfois juridiquement considérées comme aptes à exprimer leur volonté, peuvent se trouver dans des situations de vulnérabilité similaire.

Ces personnes ne sont souvent le plus souvent pas en capacité de comprendre pleinement les implications de l'aide à mourir et peuvent être influencés par leur entourage.

Il semble donc nécessaire de renforcer la protection légale des personnes porteuses de handicap mental en les excluant explicitement du champ d'application de l'aide à mourir, afin de prévenir tout abus potentiel et de garantir que leur vulnérabilité soit dûment prise en compte.