Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Julien Odoul
Photo de monsieur le député Frédéric Cabrolier
Photo de madame la députée Christine Loir
Photo de monsieur le député Christophe Bentz
Photo de madame la députée Lisette Pollet
Photo de madame la députée Marie-France Lorho
Photo de madame la députée Marine Hamelet
Photo de monsieur le député Thierry Frappé
Photo de monsieur le député Jocelyn Dessigny
Photo de monsieur le député Daniel Grenon
Photo de monsieur le député Jordan Guitton
Photo de madame la députée Catherine Jaouen
Photo de monsieur le député Serge Muller
Photo de madame la députée Gisèle Lelouis
Photo de monsieur le député Frédéric Boccaletti
Photo de monsieur le député Timothée Houssin
Photo de monsieur le député Laurent Jacobelli
Photo de madame la députée Michèle Martinez
Photo de monsieur le député Nicolas Dragon
Photo de madame la députée Laurence Robert-Dehault
Photo de monsieur le député Michel Guiniot
Photo de madame la députée Julie Lechanteux
Photo de monsieur le député Emmanuel Taché de la Pagerie
Photo de monsieur le député Frank Giletti
Photo de madame la députée Hélène Laporte
Photo de madame la députée Sophie Blanc
Photo de monsieur le député José Beaurain
Photo de madame la députée Annick Cousin
Photo de madame la députée Anaïs Sabatini
Photo de madame la députée Angélique Ranc
Photo de monsieur le député Michaël Taverne
Photo de monsieur le député Stéphane Rambaud
Photo de madame la députée Laure Lavalette
Photo de madame la députée Géraldine Grangier
Photo de madame la députée Mathilde Paris
Photo de madame la députée Joëlle Mélin
Photo de monsieur le député Emmanuel Blairy
Photo de monsieur le député Jorys Bovet
Photo de monsieur le député Philippe Ballard
Photo de monsieur le député Antoine Villedieu
Photo de monsieur le député Pierre Meurin
Photo de monsieur le député Grégoire de Fournas
Photo de monsieur le député Philippe Schreck

À la fin de l’alinéa 5, supprimer les mots :

« et lui communiquer le nom des professionnels de santé disposés à participer à cette mise en oeuvre ».

Exposé sommaire

Si le médecin, pour des raisons qui lui appartiennent, n’est pas favorable à la mise en œuvre de l’euthanasie, il ne doit en aucun cas être tenu d’orienter le patient. 

En Belgique, depuis une modification de la loi en 2020, le médecin qui refuse cet acte est obligé d’orienter le patient vers un centre ou une association « spécialisée en matière de droit à l’euthanasie », dans les quatre jours. Ainsi, l’oncologue belge Catherine Dopchie alerte : « Notre clause de conscience est de plus en plus fragile », qui déplore également la pression exercée par leur hiérarchie contre les soignants réticents « qui parfois les sanctionne ou les met au ban ».

En cohérence avec le serment d’Hippocrate selon lequel « Je ne provoquerai pas la mort délibérément », le médecin doit toujours être tenu d’orienter la personne vers les soins palliatifs en premier lieu. 

Enfin, le doute peut participer à la prise conscience du patient, permettant de déterminer s’il a réellement l’intention de mettre fin à ses jours, comme évoqué à l’article 11 du présent projet de loi.