Fabrication de la liasse
Photo de monsieur le député Nicolas Ray

Nicolas Ray

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète
Photo de monsieur le député Emmanuel Maquet

Emmanuel Maquet

Membre du groupe Les Républicains

Lien vers sa fiche complète

À la première phrase de l’alinéa 12, substituer au mot :

« deux »

le mot :

« quinze ».

Exposé sommaire

La mise en place d'un délai de réflexion entre le moment où la personne a été informée qu’elle pouvait avoir recours à la procédure d’aide à mourir et le moment où elle confirme au médecin sa volonté d’accéder à ce droit est une nécessité.

Or, le délai de réflexion de deux jours prévu dans ce projet de loi est trop court.

C'est pourquoi le présent amendement vise à allonger à quinze jours le délai de réflexion minimal avant que le patient confirme sa volonté d'accéder à l'aide à mourir.

Les personnes dont la fin de vie est imminente peuvent en effet faire le choix de mettre fin à leurs souffrances dans le cadre d'une sédation profonde et continue jusqu'au décès prévue par la loi du 2 février 2016. Dès lors, il ne semble pas pertinent de raccourcir les délais de la procédure de suicide assisté dont il est question dans le texte examiné.