- Texte visé : Texte de la commission sur le projet de loi relatif à l'accompagnement des malades et de la fin de vie (n°2462)., n° 2634-A0
- Stade de lecture : 1ère lecture (1ère assemblée saisie)
- Examiné par : Assemblée nationale (séance publique)
I. – À la première phrase de l’alinéa 11, après le mot :
« médecin »
insérer les mots :
« et les personnes mentionnées au 1° du II du présent article ».
II. – En conséquence, à la même phrase du même alinéa, substituer au mot :
« prononce »
le mot :
« prononcent »
III. – En conséquence, à la même phrase du même alinéa, substituer au mot :
« notifie »
le mot :
« notifient »
IV. – En conséquence, à la même phrase du même alinéa, substituer au mot :
« sa »
le mot :
« leur »
V. – En conséquence, au début de la seconde phrase du même alinéa, substituer aux mots :
« Il en informe »
les mots :
« Ils en informent ».
Dans l'avis publié le 1er avril dernier, à l’issue de neuf mois de consultations avec l’ensemble de ses conseils départementaux et régionaux, l’Ordre national des médecins a estimé que l’évaluation, la décision d’éligibilité et la responsabilité pour une aide active à mourir devraient être collégiales.
Or, dans la rédaction actuelle, seul le médecin chargé d'examiné la demande se prononce sur la décision d'accorder ou non l'aide à mourir à la personne qui en a fait la demande.
La procédure prévoit certes que cette décision soit rendue après avoir recueilli l'avis d'un autre médecin spécialiste de la pathologie du patient et d'un auxiliaire médical. Toutefois, rien n'indique que le médecin doive suivre les avis rendus.
C'est pourquoi, cet amendement vise à rendre collégiale la décision médicale sur la demande d’aide à mourir.