
Les questions énergétiques sont au centre des interrogations et des préoccupations des Françaises et des Français en cette rentrée 2022. La sécurité d’approvisionnement en gaz et en électricité pourrait être menacée. Dans ce contexte, les prix de l’énergie atteignent des niveaux particulièrement élevés, facteur essentiel de l’inflation qui pèse sur les coûts de production des entreprises et par voie de conséquence sur le pouvoir d’achat des ménages.
La commission des affaires économiques accorde la plus grande attention à ces questions depuis plusieurs mois. Dès décembre 2021, dans un contexte de hausse des prix imputable à la forte reprise mondiale après la crise sanitaire, un groupe de travail avait présenté une communication sur la hausse des prix de l’énergie. Lors de la session extraordinaire de juillet, la commission a été chargée d’examiner les articles sur la sécurité d’approvisionnement en gaz et en électricité figurant dans la loi portant mesure d’urgence pour la protection du pouvoir d'achat.
La commission des affaires économiques va continuer à s’impliquer pleinement dans ces dossiers essentiels pour tous nos concitoyens. Dès le 13 septembre, elle consacrera sa première réunion à l’audition d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la transition énergétique. Le lendemain, elle entendra successivement Jean-Bernard Lévy, PDG d’EDF, sur l’état du parc nucléaire, puis Xavier Piechaczyk, président du directoire de RTE (Réseau de transport d’électricité), sur le passage de l’hiver pour le réseau électrique et, enfin, Bruno Le Maire, ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique. Le mercredi 21 septembre, elle organisera une table ronde sur les prix de l’énergie avec des experts.
Ce cycle d’auditions permettra, d’une part, de poser le diagnostic sur les raisons ayant conduit à l’arrêt de plus de la moitié des réacteurs du parc nucléaire, sur les responsabilités en ce domaine et sur les moyens de relancer au plus vite la production. Il donnera l’occasion, d’autre part, d’étudier les scénarios de consommation et de production, y compris les plus sombres, des mois à venir et d’élaborer des solutions concrètes pour que – collectivement – nous puissions surmonter l’épreuve énergétique.